Lors de votre inscription à la lettre d'entrainement vous avez reçu le parcours de transformation en dix étapes. Si vous le souhaitez, nous nous vous invitons maintenant à progresser avec notre aide sur ce parcours dont voici la première étape. La matière est sans doute un peu plus ardue. N'hésitez pas à nous contacter si nous pouvons vous être utiles.
Les priorités et les nécessités se traitent définitivement différemment.
On peut distinguer quatre niveaux d’un problème et de sa résolution. A chaque niveau, chacun de nous peut être dans un des trois états : celui de la connaissance, celui de la méconnaissance réelle et celui de la méconnaissance appelée parfois déni qui est lié à notre besoin de rester dans notre référentiel, question de ne pas se sentir déstabilisé. Le lecteur intéressé trouvera les détails dans la version pdf de cet article. Accédez à la version détaillée.
On peut ainsi former un tableau et décrire les questions ou réactions appropriées à la combinaison d'un niveau du problème et de l'état de sa connaissance. On obtient le tableau croisé ci-dessous.
A la lecture du tableau, on comprend que de bien choisir nos priorités nous permet d’anticiper les questions et de les traiter alors que si on laisse faire, les problèmes s’enchaînent. Dans ce cas il devient au mieux nécessaire d'agir, au pire d'agir dans l'urgence, ce qui doit rester une exception si l'on ne veut pas en souffrir. D'un point de vue "graphique", plus on se situe dans le haut et à gauche du tableau, mieux c'est.
Parce que nous sommes par nature limités, les deux mécanismes de méconnaissance nous affecte tous d’une manière ou d’une autre et selon les sujets. Le rejet de la connaissance fait appel à notre besoin de stabilité, de rester dans notre cadre de référence.
Les organisations sont le reflet d'un cadre de référence fort. Nous sommes plongés depuis notre enfance, dans les relations d'autorités, dans les hiérarchies, dans les rites de passage. Les transformations organisationnelles sont malheureusement trop souvent traitées comme des urgences avec comme objectif de réduire drastiquement les coûts sans avoir corriger les causes de dysfonctionnement. La priorité n'est-elle pas d'avoir une organisation qui ne demande pas de plan d'urgence ?
Votre organisation professionnelle est-elle une priorité ?
si votre organisation professionnelle n’est pas votre priorité, vous ne serez pas sa priorité non plus. Il ne s’agit pas seulement de votre personne. Si votre organisation n’est pas votre priorité, vos ambitions pour elle ne seront pas ses ambitions à elle. Certes tout ne s’écroule pas pour autant. Vous irez, votre organisation et vous, de compromis en compromis, de nécessité en nécessité, ou pire de nécessités en problèmes. Votre organisation est une priorité parce que c’est elle qui est porteuse de la performance.
Faites une priorité de votre organisation avant que les nombreux signaux deviennent des problèmes
Exercice pratique
Comme exercice sur cette première étape, nous vous invitons à situer votre organisation professionnelle dans le tableau (que vous soyez son leader ou pas). Est-on attentif aux signaux faibles, aux problèmes ? Quand et comment traite-t-on les signaux faibles (retard en réunion, perte de qualité, jeu de pouvoir, démotivation, burnout, démissions,...) Quel temps consacre-t-on à la découverte de solutions et à leur mise en place ?
Partagez nous les résultats ou vos questions si vous le souhaitez et gardez vos résultats pour vos prochaines étapes.